La refonte du réseau de transport des TPG ou la chronique d’un grand bouleversement

Le réseau TPG fait peau neuve

L’achèvement du réseau de tram s’est récemment distingué par un profond changement dans la dénomination des lignes de bus et de tram et les destinations finales du réseau TPG (transports publics genevois).

Il découle de l’adoption du Plan Directeur des transports en commun pour la ville de Genève pour 2011-2014.

Quiconque a quitté la ville ces deux années ne reconnaitrait sans doute pas (ou plus) le réseau de transport actuel de la cité de Calvin.

Pas mal de souci pour les usagers

Ce changement a été victime de nombreux couacs. En premier lieu, l’installation de nouveaux distributeurs de billets cohabitant avec d’anciennes versions et qui ne rendent pas la monnaie tandis que le prix de la course (moins d’une heure) passait de 3.20 à 3.50 CHF.

Au surplus, les nouvelles lignes ont engendré dans certains cas des correspondances subies, allongeant la durée moyenne des trajets.
Ces désagréments ont suscité l’exaspération des usagers des transports en commun genevois.

Modifications dans les correspondances

Sur le plan des correspondances, les TPG fournissent un plan des bonnes combinaison.

Pour schématiser, voici les lignes de tram, réduites à trois (adieu le 13 et le 17), qui desservent l’ensemble du canton jusqu’à la frontière avec la France voisine (ligne 12-ligne 14) :

  • ligne 12 Palettes – Moillesulaz
  • ligne 14 P+R Bernex – Meyrin-Gravière ou CERN
  • ligne 15 Palettes – Nations

Plus récemment, le pont du Mont Blanc, véritable goulot d’étranglement de la circulation à Genève, s’est vu offert une voie réservée aux seuls bus du réseau des TPG.

La cheffe du Département de l’intérieur et de la mobilité Michèle Künzler l’a inauguré en grandes pompes le 26 février dernier. Cette innovation permettra de rendre le trafic plus fluide sur cet axe majeur de la ville de Genève et du canton. D’ailleurs, chose rare, la mesure fait l’unanimité !

Les TPG au coeur de la vie des Genevois

Les couacs initiaux des TPG, inévitables pour des changements aussi nombreux en une période aussi courte, n’ont pas entamé le moral des genevois.

A l’inverse, ils restent profondément attachés à ce service public. Souhaitons que cet état d’esprit perdure !

On peut toutefois se demander, à bon escient si, avec des transports en commun qui fonctionnent aussi bien, la seule manière d’éradiquer les embouteillages serait finalement la mise en place d’un péage à l’entrée de la ville. Ce projet, maint fois discuté, pourrait bien revenir sur la table encore une fois.

Et vous, utilisez-vous les transports en commun. Pour quelle raison ne les employez-vous pas ?

2 Comments

  1. ou on peu envoyer une candidature par e-mail pour un poste de conducteur de bus TPG ? merci

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